On repart pour une nouvelle année de lecture. N'hésitez pas à commenter et parler de vos propres lectures, c'est aussi un peu grâce à vous que je choisis certaines de mes lectures

- Chantal Pelletier - Eros et Thalasso - 4/10

Une jeune femme assassinée dans un centre de thalasso, des marins abattus sans sommation sur la plage, des ramifications politiques, des clandestins lâchés dans la nature, voilà une enquête difficile pour l'inspecteur Laice. Vous l'aurez compris à la note, je n'ai pas aimé ce roman. Tout est confus, il y a des raccourcis peu vraissemblables, et l'auteur essaye de se la jouer San Antonio, sans le style truculent de ce dernier. A éviter.

- Maxime Chattam - La Conspiration Primitive - 7/10

Et si un clan de tueurs en série se montait et sévissait dans toute l'Europe ? C'est ce qui se présente à un brigade de Gendarmerie, hors de tout ce qui est connu et répertorié... Je ne suis habituellement pas un grand fan de Chattam, mais j'ai pris du plaisir à lire ce polar brutal et surprenant. Chattam y est moins pompeux et "mystérieux", il va plus à l'essentiel.

- Josef Finder - Secrets enfouis - 6/10

Une jeune fille disparaît, le kidnappeur semble échapper à son commanditaire et le FBI sur le coup patauge carrément. Mais un "privé" s'en mèle et ça ne plaisante pas. Un petit polar à la Lee Child, avec un héros carré et indestructible. Pas mal mais pas très original.

- Mark Allen Smith - L'inquisiteur - 7/10

Geiger sait faire parler les gens. Torture physique mais surtout psychologique. C'est un expert, avec une vie millimétrée. Mais comment réagira-t-il à un dérèglement de son univers ? Livre très sympa, sujet original, mais un rythme irrégulier et un héro un peu indestructible. Par contre, ne lisez surtout pas le résumé du dos du livre, il dévoile presque tout de l'intérêt ! 

- Val McDermid - Sous des mains sanglantes - 8/10

Tony Hill bloqué à l'hôpital, des gens empoisonnés sans qu'on sache comment, un attentat terroriste, en voilà beaucoup pour Carol Jordan... Encore un opus très intéressant dans la collection Hill/Jordan, un sujet intéressant, des enquêtes en parallèle, j'ai bien aimé, une fois de plus !

- Linwood Barclay - Mauvais pas - 9/10

Zack Walker, écrivain de science fiction, tente vainement d'inculquer la sécurité à son entourage, quitte à en faire trop. Quand il pense donner une bonne leçon, la situation lui échappe et plus il essaie de rattraper les choses, plus les évênements lui échappent... Une fois de plus, un très bon thriller de L. Barclay, qui m'a tenu en haleine du début à la fin. A lire !

- Amélie Nothomb - La nostalgie heureuse - 8/10

Amélie Nothomb revient au Japon avec une équipe de télévision, pour (re)découvrir le monde de son enfance et de sa vie de pré-adulte. Tout simple, cette succession d'anecdotes n'a pas un intérêt extraordinaire, mais c'est écrit à sa façon, en finesse, bons mots, humour, ironie et recul sur soi.

- Lee Child - Elle savait - 7/10

Témoin d'un suicide dans le Métro New-yorkais, Jack Reacher se trouve bien malgré lui plongé dans une affaire qui met aux prises les services secrets, l'armée, des politiciens et des étranges Ukrainiens... Parfois un peu too much dans les combats et les facultés physiques du héros, ce polar se lit rapidement et facilement.

- Val McDermid - La souffrance des autres - 8/10

Une nouvelle equête de Carol Jordan, sur les traces d'un tueur en série qui sévit dans un quartier mal famé où la police a bien du mal à trouver des indices. Pendant ce temps, Tony Hill travaille désormais comme consultant dans un hôpital psychiatrique, sur des cas bien étranges. J'aime définitivement le style brut, voire brutal de McDermid et la psychologie des tueurs est toujours très bien faite.

- Bernard Minier - Glacé - 7/10

Le commandant Servaz travaille sur une enquête très étrange dont le premier maillon est le 'meurtre' sauvage d'un... cheval. Pendant ce temps Diane Berg prend son premier service dans un hôpital psychiatrique aux méthodes novatrices... Un bon polar, bien mené, avec plusieurs histoires en parallèle dont certaines n'amènent pas grand chose il faut le dire. On aurait pu gagner 50 pages et un peu de rythme peut être.

- Patricia Cornwell - Voile rouge - 5/10

Une nouvelle aventure de Kay Scarpetta, manipulée par une ancienne connaissance, et qui se retrouve loin de ses bases, confrontée à un empoisonneur. Je ne sais pas si ça vient de moi, mais je me lasse de Cornwell, que j'aimais tant. C'est de + en + verbeux, son personnage se pose 1001 questions, et encore et encore, et du coup, l'enquête s'étire et perd de son intérêt.

- Danielle Thiéry - Des clous dans le coeur - 8/10

Des morts suspectes réveillent une vieille enquête sur laquelle le commandant Revel a laissé du sang et des larmes. Il élève seule sa fille et refuse de se soigner alors qu'il semble bien mal en point. Très bon roman, assez noir, où le personnage principal n'est pas spécialement sympathique. Ca change justement des super héros souriants et charismatique.

- Val McDermid - La dernière tentation - 8/10

Une nouvelle enquête de Carol Jordan et Tony Hill. Des psychologues sauvagement assassinés en Allemagne. Un caïd Polonais dont Carol ressemble à s'y tromper à la fiancée décédée. 2 enquêtes croisées, avec toujours un profil de tueur dressé dans le détail par McDermid. Vraiment bien, même si la fin est un peu rapide.

- Pierre Lemaitre - Cadres noirs - 7/10

Quand on a plus de 50 ans, qu'on est au chômage, et qu'on veut cacher à sa famille qu'on décharge des caisses à 5 heures du matin pour gagner quelques sous, jusqu'où aller quand le poste de sa "fin de vie" s'offre à soi ?? Qu'est on prêt à accepter ? C'est ce thème qu'explore l'auteur, dans ce thriller particulier. On a l'impression qu'il va trop loin, qu'il en fait trop, mais finalement... peut être pas tant que ça...

- Richard Castle - Coeur de glace - 5/10

Le cadavre d'une femme est retrouvée dans une valise, valise ayant appartenu à la mère de l'inspecteur Heat, mère assassinée il y a 10 ans. S'en suit une course poursuite avec un ou plusieurs tueurs, de Manhattan à Paris. Richard Castle est un auteur fictif, qui a sa propre série télé. Ca se ressent avec la qualité et la vraisemblance des faits. L'intrigue n'est pas inintéressante, mais les ficelles sont trop grosses, les relations entre personnages trop faciles et la fin trop floue. D'où ma note un peu sévère.

- George RR Martin - Le trône de fer (tome 3 intégral) - 8/10

Inutile de rappeler le fil conducteur de ce roman si vous suivez ce blog. Ce volume 3 commence lentement, mais que de surprises, que de coups de théatre. J'ai été scotché plus d'une fois !!! Du coup, j'ai commandé le 4ème volume intégral.

- Dan Wells - Je ne suis pas un serial killer - 8/10

John a 15 ans, diagnostiqué 'sociopathe', il est passionné par les tueurs en série. Sa mère tenant le funérarium de la ville, il va petit à petit partir sur la piste d'un tueur en série spectaculaire qui sévit dans les environs, tout en tentant de maîtriser ses propres pulsions. Histoire un peu originale, écriture légère et rapide, j'ai bien aimé ce roman !

- Andrzej Sapkowski - Le Sorceleur, le dernier voeu - 7/10

Geralt de Riv est un sorceleur, sorte de mutant alliant force, rapidité et connaissances de la magie et des potions. Il va d'aventures en aventures, vendre ses services pour tuer des monstres plus méchants les uns que les autres. Avec de temps en temps quelques surprises. Recueil de nouvelles de style heroic fantasy, écrit par un auteur Polonais, ça se laisse lire, c'est un peu différent des univers que l'on connait généralement dans l'HF. Pour amateurs du genre quand même.

- Pierre Lemaitre - Alex - 9/10

Une jeune fille inconnue est enlevée et torturée. Quand la police localise où elle est détenue et arrive sur place, elle a disparu. Et en parallèle, des meurtres rituels ont lieu dans divers lieux de France. L'équipe de Verhoeven se remet à l'action pour élucider ces affaires. A la limite du gore sur certaines descriptions, l'intrigue est très originale et c'est toujours aussi bien écrit, sans fioriture ni atermoiements.

- Harlan Coben - Faute de preuves - 7/10

Une journaliste qui traque et démasque les pédophiles se trouve confronter à un cas de conscience au sujet de l'un d'entre eux. N'aurait-elle pas commis une erreur ? Est-il vraiment coupable ? Mais, quand une nouvelle jeune fille disparait, tout s'accélère et les ramifications semblent sans fin. Bon roman, bon scénario, c'est assez vif, à part une petite baisse de régime au 2/3 de l'histoire, mais c'est efficace.

- George RR Martin - Le trône de fer (tome 2 intégral) - 8/10

Après un départ un peu plus long que le 1er tome, on est trimballé dans tous les coins du royaume. Guerres, trahisons, espoirs, déceptions, alliances, tout y passe, tout y est décrit avec beaucoup de détails et de réalisme. J'ai pris une fois de plus beaucoup de plaisir à dévorer ce 2ème volume.

- Val Mc Dermid - Le chant des sirènes - 8/10

La toute première enquête mettant en scène Tony Hill, profileur, et Carol Jordan, inspecteur, sur une série de meurtres horribles commis dans une petite ville. Les cibles semblent être des homosexuels, mais impossible de trouver des rapprochements pour identifier le tueur. Hill et Jordan vont donc collaborer pour définir le portrait de l'assassin et essayer de débusquer. Dans cette enquête très approfondie, Val Mc Dermid ne nous épargne pas de détails et joue à fond la carte du serial killer pervers. Une descente très intéressante dans le monde du profilage, mais qui peut créer des longueurs pour les amateurs d'action pure.

- Lee Child - Des gages pour l'enfer - 6/10

Jack Reacher, ancien membre de la Police Militaire, vit désormais sans attache et le plus discrètement possible. Mais le passé va le rattraper rapidement et le plonger dans une enquête sans temps mort, violente et complexe. L'auteur ne s'embarrasse pas vraiment de fioritures ni d'explications superflues. Ca rythme la lecture, mais certains raccourcis sont un peu trop rapides pour moi, d'où ma note un peu basse.

Et oui, ça y est ! Après avoir été occupée plus de 200 ans par ma famille, il m'a fallu me séparer, la mort dans l'âme, de ce domaine, véritable petit hameau dans le village où il était situé.

Avec un peu de retard, je voulais revenir en quelques mots sur cette aventure qui a monopolisé + de 5 années de ma vie.

La Sablière, sur le papier c'est :

- 9 bâtiments (1 four à pain, 1 corps de ferme sur 4 niveaux, 2 bâtiments de granges et d'écurie, 1 maison sur 3 niveau, 2 poulaillers, 1 stabulation et 1 hangar métallique)

- Près de 900m² habitables,

- Plus de 3000m² de dépendances,

- 16 hectares de terrain,

- Un bosquet d'une vingtaine de peupliers et un buis vieux de plus de cent ans,

- Une rivière transversant l'un des terrains de 9 hectares,

- Au moins 20 personnes vivant sur les lieux au début du 20ème siècle,

Mais c'était surtout là qu'étaient nés mon père, grand père, arrière grand père et arrière arrière grand père ! On aurait pu faire mieux mais mon grand père a choisi d'avoir ses enfants après 60 ans, donc raté l'arbre généalogique gigantesque.

J'ai commencé à m'y investir quand mon père a manifesté les premiers signes de fatigue physique et morale. De grosses difficultés pour marcher l'empêchaient de se déplacer aisément, monter sur ses tracteurs, et même monter les escaliers.

Première étape, j'ai trouvé à vendre tout le matériel agricole hors d'âge qui s'était entassé en une cinquantaine d'années d'agriculture dite moderne. Pas facile quand aucun tracteur ne démarre et qu'on ne sait même pas comment s'appelle cette drôle de machine avec des bras en métal qui tournent sur eux-mêmes (en fait, c'était une 'fâneuse") !

Une fois les hangars un peu vidés, je me suis attelé à débroussailler le lieu, trouver des gens pour tenir l'herbe coupée, élaguer les arbres, couper des ronces qui, en certains endroits, montaient à + de 2 mètres du sol... tout ça avec toujours le même inconvénient : l'ampleur de la tâche ! 16 hectares, au cas où, c'est 160 000 m² (non non, il y a pas de zéro de trop) ! D'où l'impossibilité de tout faire moi meme, ni de tout faire faire par des sociétés, car je m'y serai ruiné. Il a donc fallu que j'achète sécateurs, tronçonneuses, rotofils et autres outils vrombissants et que j'en joue pendant de longues journées !

La deuxième étape a débuté au décès de mon père, quand j'ai enfin pu ouvrir toutes les portes et les fenêtres. Là, j'ai découvert ... comment dire... "TOUT" ! Du matériel divers et varié entassé depuis des décennies (voir plus) du sol au plafond et surtout, partout !! J'ai même fait la découverte de nouvelles pièces, dont les portes étaient masquées par des armoires ou du bric à brac. Et là.. le tri a commencé... J'ai donc :

- Vendu du matériel à un brocanteur amateur, qui a en quelques mois emmené l'équivalent d'une vingtaine de fourgons plein à ras bord.

- Vendu des meubles et des raretés à un notaire qui est en train de mettre sur pied un musée de la Bresse. Il a également embarqué l'équivalent d'une douzaine de fourgons.

- Vendu environ 500 bottes de paille et foin, et j'ai en donné environ 15 tonnes en vrac.

- Trouvé un ferrailleur, qui m'a débarrassé de 5 tonnes de métaux divers.

- Vendu 240 kgs de rouleaux de cuivre.

- Fait environ 400 allers-retours à la déchetterie, où je pense avoir mérité la médaille de l'assiduité !

- Fait un grand feu de débris 'organiques' (ficelles de chanvre, vieille paille, caisses en bois pourries...) pendant 3 jours non stop !!

- Vendu 1 Twingo (qui a dû rendre l'âme 30mns après être arrivée chez le garagiste), 1 Renault 25 (à un collectionneur enchanté), 1 3CV camionnette !

- Jeté 1200 bouteilles en verre dans les containers adéquats.

- ...

Au milieu de tout ça, j'ai également gardé quelques souvenirs pour moi : Papiers d'époque (lettres manuscrites d'avant 1789), des bibelots, meubles, plateaux en chènes, lavabo, établis en bois... que je compte bien rénover et utiliser un jour !

Pour faire tout cela, il m'a fallu du temps, puisque pendant + de 3 ans, j'ai passé plus d'un weekend sur deux là-bas, ainsi qu'au moins 3 de mes 5 semaines de congés. L'été, c'était encore relativement agréable d'y travailler. Mais l'hiver, avec une chaudière à gaz en panne dès que la température extérieure tombait en dessous de 5°C, ça a été compliqué. J'ai encore en tête le souvenir d'un Samedi de Février, où il faisait -18°C dehors, et -6°C dans la pièce où je devais travailler, immobile, à trier des papiers ! 

Les 2 années suivant le décès de mon père, j'ai travaillé seul sur place. Devant l'ampleur de la tâche, il ne m'était pas toujours facile de savoir par où commencer et que faire des choses que je découvrais. Petit à petit, ça s'est un peu éclairci et l'année qui a suivi, plusieurs ami(e)s sont régulièrement venus m'aider... bravant eux aussi la pluie, le vent, le froid, la poussière, les araignées et les ossements semi-fossilisés de souris ! Grâce à eux, j'ai retrouvé la motivation de terminer le tri et, à cause des gigantesques travaux à lancer pour réhabiliter le lieu, mettre en vente au printemps 2012.

Et c'est ainsi, après une vingtaine de visites, que la Sablière a trouvé preneur. Plutôt 'preneuse' d'ailleurs, car c'est une dame, élevant des chevaux, qui est devenue la nouvelle 'patronne de la Sablière' au mois de Mars 2013 !

J'avoue que je suis encore bien triste d'avoir été obligé de vendre. J'ai encore le coeur serré quand je passe devant et que je vois la montée sur la cour et les ânesses dans le verger... J'ai encore en tête les images de ce que j'aurais pu faire de ce lieu si j'avais eu l'argent nécessaire. Ce ne sont pas les idées ni les opportunités qui manquaient. Mais bon, c'est ainsi.

Ca aura été malgré tout une aventure extraordinaire, qui m'a rapproché de mes racines et de toute cette famille que je n'ai pas connue et dont on ne m'a jamais vraiment parlé.

Et je sais maintenant qu'avec de la patience et de la persévérance, on peut faire des projets sacrément balaise !!

Je ne peux pas finir cet article sans remercier tout ceux qui m'ont aidé (les 'coupables' se reconnaitront), que ça ait été activement ou par vos encouragements réguliers ! Un grand merci aussi à ma chérie pour sa compréhension et sa patience lors de ses weekends et soirées en solo...

Gérard Depardieu quitte la France pour aller s'installer en Belgique. Exil fiscal pas très glorieux de la part de cet épicurien, amoureux de la vie, de la bonne nourriture et du bon vin.

Ceci dit, est-ce que ça doit justifier les charges violences et répétées des membres du gouvernement, premier ministre en tête ? Je ne pense pas. Que des journalistes ou d'autres 'peoples' donnent leur avis, voire 'cassent' du Depardieu, pourquoi pas. C'est le jeu de la célébrité et ses règles étranges. Mais des politiques ont à mon avis un sens de la réserve à respecter, surtout quand ils sont aux commandes.

Et puis, ce matin, je découvre une lettre ouverte que Depardieu a envoyé à Jean Marc Ayrault, notre très charismatique premier ministre, que l'on a beaucoup bien plus entendu sur le cas 'Obélix', que sur les 11000 licenciements annoncés chez Peugeot.

J'ai été surpris par cette lettre, mais dans le bon sens. Un peu de Depardieu dans le texte, mais malgré tout, je l'ai trouvée juste, simple et plutôt humaine. Pas d'argument se voulant percutant, pas de justification déplacée, ni de grossièretés mais la lettre d'un homme portant ses blessures, qui a certes fait un choix controversé, et qui n'a pour autant pas envie de se faire lyncher par des politiques loin d'être exemplaires.

Je ne dis pas que ce qu'il fait est bien. Je pense juste qu'on peut laisser les gens libres de leurs choix de vie et décisions. Que les gens de la rue commentent et parlent, c'est normal. Mais quid des politiques ? Est-ce vraiment leur rôle de s'acharner ? N'est-ce pas un moyen bien facile de faire oublier leurs lacunes dans tant de domaines ?

Voici donc quelques morceaux choisis.

"Minable, vous avez dit 'minable' ? Comme c'est minable !

Je suis né en 1948, j'ai commencé à travailler à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique. J'ai toujours payé mes taxes et impôts quel qu'en soit le taux sous tous les gouvernements en place.

A aucun moment je n'ai failli à mes devoirs. [...]

Des personnages plus illustres que moi ont été expatriés ou ont quitté notre pays. [...]

Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés.

Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté.

Tous ceux qui ont quitté la France n"ont pas été injuriés comme je le suis. [...]

Je pars, avoir avoir payé, en 2012, 85% d'impôt sur mes revenus. Mais je conserve l'esprit de cette France qui était belle et qui, j'espère, le restera.

Je vous rends mon passeport et ma sécurité sociale, dont je ne me suis jamais servi. [...]

Je trouve minable l'acharnement de la justice contre mon fils Guillaume jugé par des juges qui l'ont condamné tout gosse à trois ans de prison fermes pour 2 grammes d'héroine, quand tant d'autres échappaient à la prison pour des faits autrement plus graves. [...]

Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en quarante-cinq ans, je fais travailler 80 personnes dans des sociétés qui ont été créées pour eux et qui sont gérés par eux.

Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot 'minable'. [...]

Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre, Monsieur, et je vais rester poli."

Il faut que je vous dise : Non seulement j'aime beaucoup les séries, mais je suis également très sensible aux génériques. Un feuilleton intéressant avec un générique moyen risque de me lasser très rapidement. A l'inverse, un générique sympa pour un feuilleton moyen attirera mon attention plus longtemps.

Alors, aujourd'hui, je voulais vous donner mon top 5 de mes génériques préférés. Attention, je parle bien de séries, et pas de dessins animés. D'autre part, je m'intéresse là uniquement à la musique, et pas au 'clip' et donc pas à la mise en scène de l'intro, la nuance est importante :

1- Hawai 5.0 : Alias "Hawai Police d'Etat", un petit coup de jeune de ce générique en fait un must. J'en suis juste DINGUE ! Le voici en version longue, légèrement ralentie par rapport à la version de la nouvelle série : http://www.youtube.com/watch?v=hwhvByj8YG8&feature=related

2- Amicalement votre : So british ! La série n'est plus à présenter, et son générique non plus! Un monument : http://www.youtube.com/watch?v=7ogYhQG7lCA&feature=related

3- Magnum : Aah, la moustache, la Ferrari, Higgins et ses 2 cabots. Toute une époque, mais aussi un générique qui reste : http://www.youtube.com/watch?v=glcpVfL3x_g

4- Mission Impossible : Quelle musique ! Diablement efficace pour une série qui ne vieillit vraiment pas vite, malgré les progrès techniques : http://www.youtube.com/watch?v=1ZVTvZVychQ&feature=related

5- Angel : Spin off de la série Buffy contre les Vampires, la série Angel a eu son lot de fans, dont moi ! J'aime beaucoup cette musique, certainement parce qu'elle colle vraiment bien à l'ambiance de la série ! http://www.youtube.com/watch?v=SOiwHnmhiCQ&feature=related

Et vous alors, quelles sont vos musiques de séries préférées ??

Le résultat du premier tour est tombé, on aura droit à un duel Hollande - Sarkozy !

A côté de ça, 18% des Français ont voté pour une candidate qui nous parle de bateaux entiers débarquant des Mohamed Merah sur les côtes Françaises et 11% ont voté pour un homme qui dit que les communistes du monde entier n'ont pas de sang sur les mains et que les Chinois ont raison d'envahir le Tibet.

Finalement, les petits candidats ont peut être dit moins d'âneries que les grands.

Hollande - Zarkozy donc... Zut, aucun des deux ne me fait envie. J'entends partout que l'on choisit au premier tour et que l'on élimine au second, mais on ne peut pas éliminer les deux. Dois-je m'abstenir et laisser d'autres décider pour moi ? Pas trop mon genre. J'aimerais voter pour un programme qui me fait envie et auquel je crois, et pas seulement "contre Sarkozy" comme certains le martèlent.

Quoi qu'il en soit, il semble que Hollande ait un boulevard devant lui. S'il est donc élu, j'espère de tout coeur que les gens arrêteront ce lynchage présidentiel dont a été victime Sarko pendant tout son mandat. C'est bien simple, tout était de sa faute, même les pâtes trop cuites ! Je suis loin d'être un fan de notre encore actuel président (très très loin même), mais ça a été trop. Sous prétexte de désobeissance civique, d'humour ou d'opposition, le bouchon a vraiment été poussé trop loin. On a mis les deux pieds dans l'irrespect et l'insulte et même si Sarkozy l'a parfois cherché, ça n'excuse pas tout.

Enfin (soupir), c'était mon état d'esprit au lendemain de ce premier tour...