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Storm600, le rebelle, révolté, décalé, désabusé, politiquement incorrect. Aime motos, polars, séries télé, sports, ACDC...

Olivier, le rêveur, passionné, déchiré, idéaliste, humaniste. Aime nature, littérature, rapports humains, Edith Piaf... 

 

 

Ma Yamaha 600FZRR

 

9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 19:50

Ce weekend, j’ai regardé 2 matches à la télé… et j'ai vu 2 mondes bien différents…

Vendredi soir, c’était le match d’ouverture de la coupe du monde de rugby entre la France et l’Argentine. Le Stade de France était plein de supporters des 2 équipes, côte à côte dans les travées, à danser, chanter et supporter leur équipe favorite. Maillots et drapeaux des 2 équipes donnaient à ce match un réel air de fête. Pendant les hymnes nationaux, on a vu ces grands gaillards de rugbymen les larmes aux yeux pour certains, entre émotion et motivation à l’extrême partagées avec le public. Sur le terrain, le match a tenu toutes ses promesses d’engagement et de virilité. Les Argentins étaient, sur le papier, de sacrés clients et ils ont tout à fait confirmer ce statut. Manifestement, ils connaissaient les faiblesses des Français et les ont exploitées à merveille. Ils nous ont poussés à la faute, mais en toute « légalité », sans employer tricherie ou mauvais coups. Les Bleus ont eu quelques bons moments, mais trop peu nombreux pour revenir dans le match, dominer et surtout l’emporter. Quelques joueurs sont bien sortis du lot, mais ça n’a pas été suffisant. Le résultat final est donc assez logique même s’ils frustrent tous les supporters et les joueurs, surtout après la préparation qu’ils ont suivi depuis des mois… Mais c’était malgré tout une bonne soirée et le match était beau !

Samedi soir se tenait un certain Italie - France de football. C’est toujours un événement particulier et il y a toujours des histoires, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Là, Domenech avait été exclu du banc pour des accusations, sans réelles preuves, d'un match acheté par l’Italie il y a quelques années. Sinon, dans un stade de Milan chauffé à blanc, des milliers de « vrais » supporters Italiens étaient venus en famille avec les couleurs de leur pays et leur clameur en faisait vraiment le fameux 12ème homme ! Malheureusement, l’Italie ne voulant pas toujours pas faire le ménage dans le monde de certains soi-disant clubs de supporters, l’hymne Français a été copieusement sifflé et des pans entiers de tribune faisaient des saluts Hitlériens pendant le chant national Italien. Un vrai scandale en 2007 et tout ce qui est fait dans tous les autres pays d’Europe pour éradiquer cette bêtise sans nom. Sur le terrain, les 2 équipes ont livré un match sans réelle prise de risque, personne ne voulant perdre. L’arbitre n’est pas rentré dans le jeu Italien classique de simulations et les Français sont parfois passés tout près de la correctionnelle sur de bien vilains gestes. Quelques trop rares belles actions pour un résultat nul final (0-0) qui, sans contenter qui que ce soit, ne déçoit personne.

A voir ces 2 sports et surtout leurs 2 conceptions du supporters, ça me renforce dans l’idée qu’il est peu probable que j’aille un jour voir un match de foot. Par contre, que j’aille voir du rugby se fera certainement... Et puis tiens, comme j'aime bien cette équipe, ce sera peut être pour aller voir jouer Clermont d'Auvergne !

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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 18:54

Vous avez certainement entendu parler de cet accident de car polonais faisant 26 morts dans l’Isère, à cause d’un chauffeur ayant emprunté une route interdite à la circulation d’un tel véhicule.

A cause de ce drame, on dépasse de 5 le nombre de tués sur les routes de France en Juillet 2007 par rapport au chiffre de 2006, le plus bas jamais enregistré. Nous ne sommes donc pas passés loin d’un nouveau record de baisse de mortalité routière. Mais qu’entend on alors dans la bouche du secrétaire d’état à la sécurité routière ? Qu’à cause de cette hausse de 1,5%, les contrôles de vitesse vont être intensifiés et les gendarmes encore plus intraitables ! J’avoue être resté bouche bée face à une telle mauvaise foi absurde !

Surtout que, suite à l’accident de ce car, on apprend que 40% des accidents mortels sont dus au mauvais état de l’infrastructure !! La vitesse, l’alcool, les comportements débiles n’ont rien à y voir, non non, c’est le mauvais état des routes et de la signalisation qui fait que près de 2000 personnes perdent la vie chaque année sur nos routes. Qu’en dit alors notre bon secrétaire d’état ? Qu’il faut s’attaquer à "l'immense majorité " des 60% qui restent et réprimer tout excès…

Certes, il faut rester vigilants et ne pas laisser les gens faire ce qu’ils veulent sur les routes mais j’ai l’impression qu’on nous prend pour des benêts. Est-ce que les centaines de milliers d’Euros dépensés pour l’achat de radars automatiques et de Subaru de compétition pour nos gendarmes ne pourraient pas aussi être consacrés à une amélioration du réseau routier et à la signalisation ? Certainement, mais il est vrai qu’il est bien plus rentable de poser un radar sur une ligne droite à 4 voies limitée à 70 que de réparer des nids de poule ou des accotements dangereux qui font perdre le contrôle de leurs véhicules aux automobilistes et motards.

Décidément, la route est encore longue pour s’attaquer aux vraies causes d’accident et être cohérents dans notre approche…

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 18:53

Pour commencer cette série d'articles sur les « engins » qui m’ont amené à la moto… Voici le tout premier, l'ancêtre, et donc celui qui est la cause de cette passion pour les deux-roues qui font vroum vroum...

Tout à commencé au printemps… (argh)… 1978 quand des amis de mes parents m’ont offert un vieux Solex, un « 5000 » qui encombrait leur cave ! Poussiéreux, pneus crevés, de l’huile partout, selle fatiguée, peinture jaune écaillée… bref, à mes yeux d’ado de l’époque, inutile de vous dire qu’il me paraissait… ma-gni-fique !!

Devant la mine dépitée de ma mère face à cet engin qu’elle imaginait facilement pétaradant dans la cour, les amis si généreux avaient bien essayé de revenir en arrière mais non non non, donner, c’est donner ! Alors ils avaient eu cette remarque pleine d’espoir pour mes parents : « Ne t’inquiète pas, d’ici à ce qu’il le fasse remarcher cet engin, il sera majeur ton fils »…Résultat, 2 semaines plus tard, j’écumais les routes de ma campagne avec un superbe casque vert pomme et des lunettes de pilote de la Royal Air Force. Ah ça, c'est évident que l'aspect esthétique du pilote n'était pas une priorité ! Sinon, hem hem… c’est vrai, l’âge minimum requis pour conduire un engin jaune à moteur était 14 ans… et je n'en avais pas encore 12. Boah quoi, c’est rien 2 ans ? Et puis j’ai toujours été en avance pour mon âge non ? Bref, oublions ce détail.

Je pense avoir dévoré au moins 2000kms avec cette machine, fabriquée en 1971, et dont j’avais même osé limer le piston pour gagner en vitesse de pointe. Et finalement, ça avait bien fonctionné puisque je fendais l’air à au moins 45km/h !! J’arrivais même à rouler aussi vite que la mobylette au top à l’époque, à savoir la redoutable 51 Black. Trop fort hein ? Je ne comprends pas que mon record n’ait jamais été homologué…

Malheureusement, un souci irréparable pour mes petits moyens de l’époque et mon 14ème anniversaire ont mis un terme prématuré aux aventures de mon « 5000 ». Je devais en effet courir à côté du Solex et, lorsque le moulin commençait à tourner, lui asséner un grand coup de pied pour l’entrainer et le faire démarrer. Manœuvre périlleuse et un peu casse-pieds sous la pluie qui m’a poussé à regarder vers d’autres modèles… beaucoup plus proche des vraies motos !

Pour finir, mon fidèle Solex 5000 est toujours vivant, profitant d’une retraite bien méritée, bien qu’un peu poussiéreuse, dans la maison de mes parents. Je ne désespère pas d’ailleurs de le récupérer et lui redonner un coup de jeune un jour. C’est qu’il doit être proche de la pièce de musée maintenant !

A suivre…

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 13:12

Vu que je ne tiens pas en place et que j’ai des fourmis dans les jambes dès que je reste plusieurs mois au même endroit, j’ai pas mal voyagé hors de France ces 10 dernières années. Pas besoin de partir des mois entiers (même si ça a été le cas à quelques reprises), parfois juste le temps d’un weekend me suffit pour calmer mon envie de « voir du pays » et faire plaisir à mes baskets (mais bien moins à ma carte bleue).

Il faut bien avouer que mes déplacements professionnels m’ont bien aidé, car financièrement, c’est toujours plus facile quand l’avion est pris en charge par sa société. Pour le fun, voici les pays dans lesquels j’ai eu la chance de trainer mon sac à dos, ainsi qu’une liste non exhaustive des villes dans lesquelles j’ai passé plusieurs jours et que j’ai pu visiter :

 

Allemagne (Francfort, Ulm, Freiburg, Konstanz…)

Angleterre (Brighton, Londres, Manchester, Sheffield …)

Autriche (Salzbourg)

Belgique (Bruxelles…)

Danemark (Aarhrus, Silkeborg)

Ecosse (Glasgow, Largs, Edimbourg…)

Espagne (Barcelone, Tarragone, L’Escala, Figueras…)

Etats-Unis (San Francisco, San José, Los Angeles, Las Vegas, New York …)

Hollande (Amsterdam)

Italie (Rome, Stresa, Iles Borromées…)

Luxembourg (euh... Luxembourg City ?)

Pologne (Varsovie)

Québec (Montréal, Trois-Rivières, Québec-ville…)

Suisse (Genève…)

Tunisie (Djerba, Monastir, Kairouan…)

C’est pas mal, mais oh là là, il en reste tellement que j’aimerais visiter… Grèce, Mexique, Pérou, Australie, Islande, Dakota (USA)… Si mon "Alien" veut bien tenir encore un peu, qui sait, j'aurai peut être la chance d'y aller ! A suivre donc...

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 17:55

Il n’y a pas que Rossi, Hayden et Capirossi qui ont fait des galops d’essai avec leurs motos respectives ce weekend… moi aussi, et toc !! Eh oui, cet après midi, profitant d’un grand soleil et d’une douceur quasi automnale, j’ai mis bottes, blouson, casque et gants, et Miss FZR et moi sommes allés nous promener.

Cela faisait quelques mois que je n’avais pas roulé, principalement pour des raisons de santé, alors, j’y suis allé doucement. Tout d’abord pour ne pas brusquer ma moto, et ensuite, pour reprendre tranquillement mes repères. Et puis, mon pneu avant étant à changer sans trop traîner, j’ai fait attention. Conduite coulée pour éviter les à-coups, regards et placements corrects dans les virages… tout est revenu très vite et Miss FZR n’a pas mis longtemps non plus pour monter à la bonne température et se mettre dans le rythme ! Ne voulant pas faire un marathon, une fois n’est pas coutume, j’ai emprunté des petites routes situées pas trop loin de chez moi. Bien m’en a pris car j’ai découvert des endroits super sympa, entre les vignes du Beaujolais. J’ai traversé des petits villages étroits comme Belmont ou Charnay (photo), où voiture et moto ont presque du mal à se croiser, tout en pierres dorées, avec châtelets, anciennes places de villages, petites auberges et pas surtout pas trop de touristes. Je me suis même arrêté à deux reprises pour profiter d’une vue culminante sur la vallée d’Azergues.

Peu de lignes droites mais beaucoup de virages, des routes plutôt en bon état et sèches, un grand ciel bleu, même pas froid aux mains… bref, que du bon ! Et en plus, peu de monde sur 4 roues. Par contre, j’ai salué plein de groupes de copains motards en les croisant… et manifestement, j’étais loin d’être le seul à avoir eu envie de rouler aujourd’hui… Tiens (soupir) c’est vrai que j’aurais bien aimé partager ce moment, un peu trop « solitaire » peut être… Mais bon, après une soixante de kilomètres, en bon « lonesome cowboy », je me suis décidé à rentrer, avec un sourire de contentement sous le casque…

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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 11:12

Je ne sais pas si c’est parce que je vieillis (un peu) mais je trouve qu’on « anticipe » de plus en plus les évènements qui rythme notre vie de consommateur moyen, tels que la rentrée des classes, Halloween, Noël, Pâques…

Certes, il y a une certaine pression marketing qui fait que le premier à communiquer a plus de chances d’être connu et reconnu. On se retrouve donc submergé par la publicité des semaines à l’avance. La communication sur les fournitures scolaires fleurit dès mi-Juillet, alors que les écoliers sont en vacances depuis à peine 2 semaines. Dès début Novembre, les fabricants de jouets rivalisent d’ingéniosité pour présenter leurs jouets dans les coupures pubs des émissions pour enfants… etc… C’est casse-pieds, mais tant que ça marche, on ne pourra pas faire grand chose contre.

Par contre, une chose m’étonne en cette fin d’année, c’est que certaines personnes font exactement pareil ! Je m’explique : Je n’ai jamais reçu aussi tôt emails, sms ou cartes de vœux de bonne année. Dès le 14 Décembre, j’ai commencé à recevoir les meilleurs vœux de certaines personnes pour 2007… Hum, ça fait plus de 15 jours d’avance quand même. Déjà que les bons vœux sont souvent une supercherie ou un passage obligé qui gonfle aussi bien celui qui les envoie que celui qui les reçoit, ça ne veut définitivement plus rien dire si on se « débarrasse » de ça trop en avance ou qu'on en fait un pack avec le traditionnel "Joyeux Noël". A-t-on tellement peur d'être en retard qu'on le dit le plus tôt possible ?

Il n’est pas question ici de superstition craignant qu’un « bonne année » un peu trop précoce apporte le mauvais œil, mais disons que, à mon avis, c’est un peu une question de savoir-vivre. Dans une société où tout va à 200 à l'heure, c'est bien de donner parfois le temps au temps. Certes, il faut relativiser mais, et sans se prendre la tête plus que ça ne le vaut, croiser quelqu’un le 19 Décembre qui, sans même vous dire bonjour, vous lance « bonne année »… euh… c’est un peu déroutant non ? Okay okay, ce n’est pas bien grave et encore moins méchant. Disons que c’est mon étonnement pour cette fin d’année 2006…

 

Allez, passez de bonnes fêtes et de bonnes vacances pour les plus veinards…

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 18:39

Pour changer un peu des romans policiers, aussi bien écrits puissent-ils être, j’ai continué à regarder autour de moi quels auteurs étaient de plus en plus lus et appréciés. Et un nom est revenu plus que fréquemment : Anna Gavalda !

 

En espérant ne pas avoir affaire à un auteur « fleur bleue », j’ai commencé prudemment par « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part », un petit recueil de nouvelles très sympathiques et très faciles à lire. Quelques pages suffisent à la petite Gavalda pour nous plonger dans l’angoisse, l’émotion amoureuse ou les plaisirs simples de ses personnages. Suivant ma première bonne impression, j’ai continué par « Je l’aimais », petit roman racontant le destin de deux vies, celle d’une femme quittée par son mari et de son beau père. Toujours aussi facile à lire, toujours captivant, et autant de profondeur dans les sentiments (et ressentiments) des personnages. Déjà fan après 2 livres, j’ai décidé de m’attaquer à un pavé… j’ai nommé « Ensemble c’est tout » !

 

En règle générale, je ne suis pas fan des énormes bouquins. Je finis par m’y ennuyer et j’ai tendance à lire en diagonale des passages entiers, me désintéressant de l’histoire et ne comprenant pas tout à la fin. Eh bien, là, avec ses 604 pages, ce livre n’a été que plaisir du premier au dernier mot ! Ma seule angoisse était en fait : « mais que vais-je bien pouvoir faire quand j’aurai terminé cette histoire ? ».

 

Destins croisés et entrecroisés de 4 personnages, ce livre provoque en effet une sensation de manque dès qu’on le referme. Il n’y a pas de héros, juste des gens… Un cuistot motard, une mamie qui perd un peu la boule, un fils de bonne famille et une petite dessinatrice de génie… des gens un peu ordinaires et qui, comme tout un chacun, ne sont pas forcément subtils, ne se remettent pas toujours en question, vont droit dans le mur sans essayer de l’éviter et surtout ont un passé lourd de conséquences qu’ils doivent bien assumer chaque matin en se réveillant. Et ce sont ces blessures parfois inconscientes qui les rendent attachants. Sans les excuser, on les comprend et on finit surtout par les aimer… pire, on a envie d’être là, au milieu d’eux, pour les aider ou pour qu’ils nous aident, c’est selon. On a envie de faire parti de cette petite bande et de profiter de leur humanité, quitte à partager leurs galères.

 

De plus, Anna Gavalda arrive à écrire des choses tristes sans s’apitoyer. Rien à voir avec la petite fille aux allumettes,  il y a toujours un sourire, un rayon de soleil, une parole, une incongruité qui empêchent de virer au tragique. Pour moi, Anna vise juste et il n’y a rien à rajouter ou à enlever à son histoire… Mais je suis en manque maintenant, c’est malin !

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 14:05

Les blogs sont à la mode, on parle même de nouveau média moderne. Ce n'est pas moi qui pourrai prétendre le contraire... ni même vous amis lecteurs. Selon Google, c'est carrément un boum en France puisqu'on estime qu'un tiers des blogueurs Européens sont Français ! On savait les Français râleurs... les voici tout à coup très loquaces. Mais d'où vient ce phénomène ?

Il y a sûrement de nombreuses explications, dont certaines très nébuleuses, mais je vais vous donner mon avis très personnel. Je pense que cette explosion du phénomène blog vient, entre autres, du fait que l'information qui nous vient des médias est de plus en plus formatée. Amusez-vous à écouter différentes chaines de télé et de radio, lire différents quotidiens nationaux ou régionaux, vous y trouverez les mêmes rubriques, les mêmes nouvelles, et surtout, très souvent, dans les mêmes termes. C'est comme si l'information venait d'une source unique (c'est ça l'AFP ?) et nous était servie sans autre forme de recherche. Les phrases sont les identiques, idem pour les mots, à la virgule près.

De plus, la parole donnée aux auditeurs ou lecteurs n'est souvent que de pure forme et particulièrement triée. Si on ne rentre pas dans le moule des sujets évoqués, on n'a aucune chance de se faire entendre. Sans oublier que, tout étant rythmé par les publicités à intercaler, une opinion intéressante pourra se trouver coupée sans autre forme de procès.

Résultat, avec la facilité d'utilisation des blogs, voilà que chacun peut s'exprimer, plus ou moins bien certes, et réagir à ce qu'il voit, lit et entend... Le blog peut donc servir à informer, instruire ou divertir. Bien sûr, la véracité des informations est à prendre avec des pincettes, mais l'idée d'avoir son propre espace de communication plait à beaucoup ! Pour avoir passé beaucoup de temps à surfer sur des dizaines de blogs, il est vrai que leur contenu n'est pas toujours digne d'intérêt. Mais au milieu de cette forêt de sites, certains sont extraordinaires d'humour, d'impertinence, de créativité, de documentation, mais aussi très touchants d'humanité, de poésie, d'amour ou de souffrance.

Bref, à mon avis, effet de mode ou pas, le phénomène blog est réel et loin d'être sans intérêt...

 

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 15:55

Je ne sais pas si c’est l’effet Coupe du Monde, mais il ne se passe pas un match de football sans que l’on remette l’arbitrage en question. Fautes non sifflées, pénalty généreux, buts valables non validés... chaque match a son scandale. Pour éliminer ce problème, peu de solutions sont proposées.

On parle de rajouter des arbitres, mais devant le déficit croissant du nombre d’hommes en noir, cela parait totalement impossible. Et puis, on n’échappera pas aux possibles divergences de jugement qui peuvent naître entre les arbitres eux-mêmes. Autre solution, la vidéo ! C’est manifestement LA solution pour une immense majorité de supporters et d’entraineurs. Pour chaque action litigieuse, on ferait appel à un arbitre vidéo, qui pourrait intervenir à postériori, et donc modifier une mauvaise décision prise par l’arbitre de champ. Cela semble faire ses preuves au rugby, mais qu’en serait-il au football, où le respect et le fait play ne sont pas toujours de mise ?

Déjà, je trouve qu’une fois de plus, on met la pression sur l’arbitre. En effet, à chaque coup de sifflet, il peut toujours y avoir un joueur qui ne soit pas d’accord. Il risque donc de demander un recours à la vidéo. Dans certains matches tendus, on risque de passer un temps fou à attendre des décisions pour finir avec un match haché et donc complètement inintéressant. Et en tout cas, tout le monde ne cessera de s’en prendre à l’arbitre pour qu’il vérifie sur la vidéo…

Ma solution à moi ? Eh bien, la voilà : Oui à la vidéo mais en la gérant comme les remplacements de joueurs. Je m’explique : Tout comme les entraîneurs peuvent effectuer 3 changements à n’importe quel moment du jeu, donnons leur un nombre donnés de recours à la vidéo. Des sortes de jokers en quelque sorte. Plusieurs avantages à un tel système :

1) La pression n’est plus sur l’arbitre.

2) On ne risque pas d’assister à des matches stoppés constamment pour valider chaque action par vidéo puisqu’il n’y aurait par exemple que 3 coupures possibles par équipe, soit 6 en tout.

3) On rajoute une couche de stratégie car charge à l’entraîneur de choisir la « bonne » action pour demander l’arbitrage vidéo.

4) On pourrait même rêver de diminuer la triche et les simulations incessantes. En effet, imaginons qu’un joueur plonge dans la surface et que l’arbitre, à juste titre, ne siffle pas penalty. Si son entraîneur « grille » un joker en demandant la vidéo, et voit qu’il y a simulation de son joueur, il risque d’y avoir des règlements de compte au vestiaire. Les joueurs se risqueraient peut être moins à tricher, non ?

Dites, si vous connaissez Michel Platini, donnez-lui l’adresse de mon blog...

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 13:15

Ma recherche constante de nouveaux auteurs m’a amené récemment à découvrir Erik Orsenna (de son vrai nom Erik Arnoult). En quelques jours, j’ai lu deux livres écrits par cet ancien prof d’économie qui fut également Conseiller d’Etat. Si vous les avez lus, votre opinion m'intéresse, car mon avis sur « Longtemps » et « La grammaire est une chanson douce » est… pour le moins contrasté !

Dans le pavé qu’est « Longtemps », Orsenna se lance dans l’histoire, racontée par un grand père à son petit fils, d’un amour illégitime (d’aucuns diraient adultère) qui dure dans le temps et restera sous le couperet de l’incertain jusqu’au bout. Pour lui, on aime vraiment que si on ne possède pas totalement l’autre. Le parfum de l’interdit fait office de phéromone qui attire régulièrement Gabriel, le botaniste de renom et Elisabeth, mariée et haut fonctionnaire de l’Etat Français, pendant plus de 30 ans. J’avoue que je n’ai pas été sensible à cette histoire, et que je me suis même parfois ennuyé ferme ! Si le style de l’auteur est plutôt agréable, cette suite constante de ruptures, d’angoisses, de retrouvailles, de ravissements, de sautes d’humeur et d’états d’âmes, m’a plus éloigné de l’intrigue que captivé. Malgré des personnages hauts en couleurs et des descriptions… disons charnelles en finesse ou plus salaces, je n’ai pas été sensible du tout à cette façon d’aimer, à cette tentative de légitimer une infidélité en la rendant torride. Bref, en refermant ce livre, j’étais content d’en avoir fini et j’avais hâte de passer à autre chose…

Par contre, la lecture de « La grammaire est une chanson douce » a été un grand plaisir ! Cette histoire de deux enfants devenus incapables de parler suite à un naufrage et qui se retrouvent sur l’île des mots est pleine de fraîcheur ! Les mots devenus des personnages à part entière et les règles de grammaire revues et corrigées pour les apprendre aux enfants sont des idées géniales ! L’accord des adjectifs avec les noms parce qu’ils se marient devant monsieur le Maire, le présent et l’imparfait expliqués par des horloges, l’hôpital des mots trop usités pour rien… voilà une façon originale et tellement réjouissante d’expliquer la grammaire. On sent qu’Erik Orsenna aime la langue Française et que les mots et la grammaire ne sont pas des sciences rébarbatives, mais un plaisir sans fin…

 

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage que j’ai bien aimé : « Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. »…

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