Je ne sais pas si c’est l’effet Coupe du Monde, mais il ne se passe pas un match de football sans que l’on remette l’arbitrage en question. Fautes non sifflées, pénalty généreux, buts valables non validés... chaque match a son scandale. Pour éliminer ce problème, peu de solutions sont proposées.
On parle de rajouter des arbitres, mais devant le déficit croissant du nombre d’hommes en noir, cela parait totalement impossible. Et puis, on n’échappera pas aux possibles divergences de jugement qui peuvent naître entre les arbitres eux-mêmes. Autre solution, la vidéo ! C’est manifestement LA solution pour une immense majorité de supporters et d’entraineurs. Pour chaque action litigieuse, on ferait appel à un arbitre vidéo, qui pourrait intervenir à postériori, et donc modifier une mauvaise décision prise par l’arbitre de champ. Cela semble faire ses preuves au rugby, mais qu’en serait-il au football, où le respect et le fait play ne sont pas toujours de mise ?
Déjà, je trouve qu’une fois de plus, on met la pression sur l’arbitre. En effet, à chaque coup de sifflet, il peut toujours y avoir un joueur qui ne soit pas d’accord. Il risque donc de demander un recours à la vidéo. Dans certains matches tendus, on risque de passer un temps fou à attendre des décisions pour finir avec un match haché et donc complètement inintéressant. Et en tout cas, tout le monde ne cessera de s’en prendre à l’arbitre pour qu’il vérifie sur la vidéo…
Ma solution à moi ? Eh bien, la voilà : Oui à la vidéo mais en la gérant comme les remplacements de joueurs. Je m’explique : Tout comme les entraîneurs peuvent effectuer 3 changements à n’importe quel moment du jeu, donnons leur un nombre donnés de recours à la vidéo. Des sortes de jokers en quelque sorte. Plusieurs avantages à un tel système :
1) La pression n’est plus sur l’arbitre.
2) On ne risque pas d’assister à des matches stoppés constamment pour valider chaque action par vidéo puisqu’il n’y aurait par exemple que 3 coupures possibles par équipe, soit 6 en tout.
3) On rajoute une couche de stratégie car charge à l’entraîneur de choisir la « bonne » action pour demander l’arbitrage vidéo.
4) On pourrait même rêver de diminuer la triche et les simulations incessantes. En effet, imaginons qu’un joueur plonge dans la surface et que l’arbitre, à juste titre, ne siffle pas penalty. Si son entraîneur « grille » un joker en demandant la vidéo, et voit qu’il y a simulation de son joueur, il risque d’y avoir des règlements de compte au vestiaire. Les joueurs se risqueraient peut être moins à tricher, non ?
Dites, si vous connaissez Michel Platini, donnez-lui l’adresse de mon blog...