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Ma Yamaha 600FZRR

 

11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 13:15

Ma recherche constante de nouveaux auteurs m’a amené récemment à découvrir Erik Orsenna (de son vrai nom Erik Arnoult). En quelques jours, j’ai lu deux livres écrits par cet ancien prof d’économie qui fut également Conseiller d’Etat. Si vous les avez lus, votre opinion m'intéresse, car mon avis sur « Longtemps » et « La grammaire est une chanson douce » est… pour le moins contrasté !

Dans le pavé qu’est « Longtemps », Orsenna se lance dans l’histoire, racontée par un grand père à son petit fils, d’un amour illégitime (d’aucuns diraient adultère) qui dure dans le temps et restera sous le couperet de l’incertain jusqu’au bout. Pour lui, on aime vraiment que si on ne possède pas totalement l’autre. Le parfum de l’interdit fait office de phéromone qui attire régulièrement Gabriel, le botaniste de renom et Elisabeth, mariée et haut fonctionnaire de l’Etat Français, pendant plus de 30 ans. J’avoue que je n’ai pas été sensible à cette histoire, et que je me suis même parfois ennuyé ferme ! Si le style de l’auteur est plutôt agréable, cette suite constante de ruptures, d’angoisses, de retrouvailles, de ravissements, de sautes d’humeur et d’états d’âmes, m’a plus éloigné de l’intrigue que captivé. Malgré des personnages hauts en couleurs et des descriptions… disons charnelles en finesse ou plus salaces, je n’ai pas été sensible du tout à cette façon d’aimer, à cette tentative de légitimer une infidélité en la rendant torride. Bref, en refermant ce livre, j’étais content d’en avoir fini et j’avais hâte de passer à autre chose…

Par contre, la lecture de « La grammaire est une chanson douce » a été un grand plaisir ! Cette histoire de deux enfants devenus incapables de parler suite à un naufrage et qui se retrouvent sur l’île des mots est pleine de fraîcheur ! Les mots devenus des personnages à part entière et les règles de grammaire revues et corrigées pour les apprendre aux enfants sont des idées géniales ! L’accord des adjectifs avec les noms parce qu’ils se marient devant monsieur le Maire, le présent et l’imparfait expliqués par des horloges, l’hôpital des mots trop usités pour rien… voilà une façon originale et tellement réjouissante d’expliquer la grammaire. On sent qu’Erik Orsenna aime la langue Française et que les mots et la grammaire ne sont pas des sciences rébarbatives, mais un plaisir sans fin…

 

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage que j’ai bien aimé : « Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. »…

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commentaires

D
<br /> Et bien, mon ami, si tu veux descendre un auteur de livres avec des vrais mots dedans, et ben vas-y, tire! tu sais faire, tu ne rates rien. C'est tout dans le mille émile !<br /> Tes commentaires très en verve (oulla, j'ai pô fais de fautes sur verve? nan ? ouf... je te connais tu n'attends que ça) donc tes commentaires disais-je m'ont carrément donné envie de fuir notre ami Eric O., qui semble vraiment ne rien avoir à faire ou à dire de très intéressant. Une histoire d'amour chiante sur 30 ans (!) et un livre écrit sous cocaïne et qui parle de grammaire mais pas de la bonne, bon, et ben je sais pas vous, mais très peu pour moi. <br /> Oui, certes, d'aucuns vont immédiatement monter au créneau pour tirer à boulet rouge sur ma prose décadente et mes verbes désolants. 'Donne lui une chance' entends-je crier dans les méandres numériques de notre réseau mondial. 'Salaud, Eric c'est mon frère, j'aurai t'a peau'... Et bien malgré ces véhémentes mais néanmoins vaines velléités, j'éviterai un auteur par ta faute, oh! toi mon ami, parce que ben... ... y'en a plein d'autres à essayer avant ça.<br /> Eric, on verra dans 30 si j'ai plus rien à faire. M'en veut pas, mais ton idée d'ile de grammaire et de bambins, là,  ben nan, ça m'emballe pô.<br /> Et merci à toi Olivier des lecteurs en détresse , tu viens de me faire économiser 2 livres (de poches mais bon, c'est toujours ça) et bien disons 14/15 heures de mon, insignifiante certes, mais rien à foutre moi je l'aime bien, vie.<br />
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O
Ah zut, tu te rappelles que c'est moi qui l'ai... :-)) Bon, d'accord, je te le rendrai alors... si c'est pour que tu le relises !
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I
ravie que ce bouquin t'aie plu, et pour cause c'est moi qui te l'ai prêté ! Bizarrement, à l'époque où je l'ai lu, je n'étais pas du tout rentrée dedans, je m'étais même ennuyée, pas fermement, mais un peu quand même ! Comme quoi, la lecture et l'éppréciation d'un livre dépendent vraiment de l'humeur du moment. Cela m'arrive parfois de relire un livre qui m'a déplu et d'etre complètement happée... Morale de l'histoire : je le relirai certainement, car outre ta verve que je salue, tu m'as vraiment donné envie de redécouvrir cette histoire de naufragés...
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